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Emmanuel Macron souhaite une Europe plus forte en Méditerranée

Lors d’un discours aux armées à la veille de la fête nationale, le président français a appelé les Etats européens à davantage résister à « d’autres puissances » que sont la Turquie et la Russie, en Méditérannée.

Le Monde avec AFP

Publié le 13 juillet 2020 à 21h50

Temps de Lecture 1 min.

Emmanuel Macron lors de son discours depuis le ministère des armées, lundi 13 juillet à Paris, aux côtés de la ministre Florence Parly (à gauche) et de la ministre déléguée à la mémoire et aux anciens combattants, Geneviève Darrieussecq.

Il est « crucial » que l’Europe s’empare à bras-le-corps des dossiers géopolitiques méditerranéens, et reste maître de son destin, sans le laisser à « d’autres puissances », a déclaré lundi 13 juillet Emmanuel Macron, évoquant sans les nommer la Turquie et la Russie.

« La zone Méditerranée sera le défi des prochaines années tant les facteurs de crise qui s’y conjuguent sont nombreux : contestation des zones maritimes, affrontements entre pays riverains, déstabilisation de la Libye, migrations, trafics, accès aux ressources », a argumenté le président dans une allocution aux armées à la veille de la fête nationale.

Lire l’analyse : Article réservé à nos abonnés La France contre la Turquie, aux racines de l’affrontement

Evoquant le « jeu de nouvelles puissances », il a affirmé que « l’Europe a à y redéfinir son rôle et sa place, sans naïveté et sans complaisance ». « La Méditerranée ne peut construire une paix durable sans nous, nous ne pouvons accepter que notre avenir soit construit par d’autres puissances », a-t-il ajouté. « Une véritable politique européenne pour la Méditerranée » est « une nécessité et une urgence ».

Appel à la négociation pour la Libye

Que ce soit la dégradation de la crise libyenne, où la Turquie et la Russie sont en position de force, les tensions en Méditerranée orientale, où plusieurs puissances comme la Turquie, Israël, l’Egypte ou la Grèce sont en concurrence pour des ressources énergétiques, les facteurs de tensions se multiplient dans la zone depuis des années.

« S’agissant de la Libye, je veux redire ici combien sa stabilisation est fondamentale pour la sécurité de l’Europe et du Sahel. C’est pourquoi j’appelle à la reprise immédiate des négociations et d’un dialogue politique, en vue d’un cessez-le-feu. Il faut en finir avec les arrivées massives d’armes et de mercenaires dans ce pays », a-t-il répété.

La France a dénoncé à plusieurs reprises des ingérences turques dans la crise libyenne, et les tensions entre les deux pays sont montées d’un cran, particulièrement après un incident maritime entre deux bâtiments de guerre.

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Le Monde avec AFP

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