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A-t-on le droit d’imposer l’écriture inclusive dans l’enseignement supérieur?

L’écriture inclusive a-t-elle sa place dans l’enseignement supérieur? 198188086/kasto - stock.adobe.com

ENQUÊTE - Points en moins dans les copies, militantisme... L’écriture inclusive cristallise les tensions à l’université et dans les grandes écoles.

Elle continue de faire couler beaucoup d’encre, tant sa prise de pouvoir dans l’enseignement supérieur, à l’université notamment, semble se confirmer. «La méthode du point médian consiste à réunir dans le même mot le masculin et le féminin (étudiant.es ou étudiant.e.s). [...] Une autre possibilité est de mettre un “x” à la place où, traditionnellement, vous auriez inscrit une terminaison genrée (fatiguéx)», a pu lire Édouard, 21 ans, dans un guide d’écriture inclusive déposé par un de ses professeurs sur le portail numérique de son université.

Étudiant en troisième année de licence en droit et sciences politiques à Rouen, il constate que «dans les cours, les mails, dans la communication institutionnelle de l’université, l’écriture inclusive est partout. On nous incite ouvertement à l’utiliser.» L’an passé, un de ses camarades a été pénalisé d’un point sur une copie de TD pour ne pas avoir utilisé la double flexion «les hommes et les femmes». «C’est comme ça que la prof a justifié la note…

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267 commentaires
  • Content ou pas content

    le

    Tout document rédigé dans ce sabir doit être déclaré nul ( même une copie ou un sujet d’examen) et son auteur condamné à une amende d’un montant à fixer par la loi.

  • anonyme

    le

    C'est pas censé être interdit ?

  • BOPOR

    le

    Il faut interdire cette écriture inclusive qui n'est que militante, et, sans aucun intérêt, et illisible. Nos dirigeants doivent oser un non définitif. Enfin, on l'espère.

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